J5 Dimanche 11 mars
Dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi : pas de plage, pas de montagne. Du travail, du travail, du travail. Uniquement de la formation d'entraîneurs, d'arbitres. Rencontre avec les dirigeants d'aujourd'hui et de demain.
Retour brutal dans le monde du jeu d'échecs, ses dirigeants, ses clubs, ses querelles.
Face à face : un président dévoué qui travaille seul, et de braves gens pleins de bonne volonté qui ont du mal à s'investir... autre présentation possible : un président despotique et des clubs égoïstes.
Les candidats au bénévolat ne se bousculent pas à la Ligue de La Réunion : aucune candidature au Comité Directeur. Résultat : Le Président se retrouve seul… et les clubs du Nord l'accusent de travailler seul. Le Président accuse les autres de ne pas s'investir sérieusement. Les dirigeants de clubs accusent le Président de les décourager. Vous aurez compris que le principal souci est de faire travailler ces gens ensembles.
Si je peux me permettre de donner mon avis sur une situation que je connais mal… non, je ne peux pas me permettre de donner mon avis. Constat : chacun travaille pour son club et ce n'est déjà pas si mal.
Il est triste de voir que ces gens qui croient ne pas être d'accord ont, en fait, la même vision de développement, les mêmes désirs.
Alors pourquoi continuent-ils à s'accuser ? "Mon Club fait plus que le votre !", "Vous ne proposez que des choses pour vous-même !", "Votre Club ne fait rien"… triste "débat". Comme souvent, les problèmes de personnes prennent le pas sur les projets communs.
Il manque un fédérateur, quelqu'un qui serait au-dessus de la mêlée, quelqu'un capable de motiver une équipe. Mais il manque aussi une équipe ! C'est la priorité si on veut que le nombre de licenciés ne stagne pas à moins de 400 joueurs sur une population de 800 000 habitants.
Mme Paoli, représentante de la Jeunesse et les Sports de la Réunion assiste avec un regard triste au triste spectacle. Il y a une crise à la Ligue de la Réunion et cette crise dure… depuis des années.
Mme Paoli intervient de façon pertinente : elle reprend les statuts et rappelle que le fonctionnement de la Ligue impose la création de commissions. Aujourd'hui, ces commissions n'existent pas. J'interviens dans le même sens.
Prenons le cas de l'arbitrage (les autres secteurs lui ressemblent). Le fonctionnement est le suivant :
- Sur le terrain : Le Président arbitre la plupart des compétitions. Deux autres arbitres complètent l'effectif. Deux ou trois autres arbitres interviennent moins d'une fois par an. Pour les Opens Internationaux : des arbitres internationaux venus de métropole (JP Touzé, JC Basaille,…)
Commentaire : La situation est anormale. Le Président de la Ligue n'est pas dans son rôle. Ses interventions devraient être beaucoup plus limitées, et l'objectif doit être que le Président de la Ligue n'arbitre aucune compétition. Ce n'est pas le rôle d'un Président de Ligue. Il faut absolument séparer les pouvoirs. Mais d'après le Président, s'il ne le fait pas lui-même, personne ne le fait
- Direction Régionale de l'Arbitrage : C'est le Président qui rempli ce rôle. Personne n'établi un calendrier pour l'arbitrage des compétitions officielles. Personne ne s'occupe de transmettre les informations de la DNA…
- Formation : C'est le Président qui tient ce rôle. Donc personne ne suit l'évolution des règles Fide et FFE. C'est encore le Président qui a mis en place le stage que j'anime mais il semble que Charles Roblet (AF3) a joué un petit rôle. Je ne sais pas exactement.
Solution : Le Président doit nommer un Directeur Régional de l'Arbitrage.
Nouveau problème : Sera-t-il compétant ? Fera-t-il son boulot ?
Solution : Il faudra que le Président l'aide.
Problème : Si c'est pour faire le boulot à sa place, à quoi bon nommer un DRA ?
Solution : Il faut le former jusqu'à ce qu'il devienne autonome.
Problème : Si c'est pour faire le boulot à sa place, à quoi bon nommer un DRA ?
Conclusion : Le Président actuel est certainement le plus compétant de la Réunion pour diriger l'arbitrage. Il n'a pas la volonté politique de former quelqu'un pour le seconder dans cette tache.
Ce constat peut s'étendre à l'ensemble des secteurs. Si quelqu'un critique ou propose d'aider, la réaction présidentielle est (je caricature) : "OK, tu veux t'en occuper. Débrouille toi tout seul." Il est évident que les bonnes volontés ne sont pas encouragées… mais y a-t-il des bonnes volontés prêtes à s'investir au-delà de leur club ?
C'est le Président qui dirige la Commission Technique, c'est le Président qui sélectionne les jeunes pour le Championnat de France, c'est le Président qui gère le secteur scolaire, c'est le Président qui diffuse des cours, il donne lui-même des cours, c'est lui qui met en place la formation, il préside la commission de discipline, etc. On ne peut pas l'accuser de ne pas être actif. J'espère qu'il a un bon cardiologue.
Un petit espoir : le secteur féminin qui vient d'être créé. La femme est l'avenir de l'homme comme disait Landru.
samedi 24 mars 2007
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1 commentaire:
Bonjour
Pas évident effectivement mais je vous rassure je suis dirigeante d'un club de rugby ce n'est pas triste non plus..........alors bon courage
cordialement
Audrey
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