Je me réveille vers 07h30 (04h30 en métropole). Sur la table du petit-déjeuner, il y a des confitures de fruits dont je ne reconnais pas les noms. Notre hôtesse me montre les trophées d'échecs laissés lors de tournois. Le socle est en pierre volcanique. La propriétaire des gîtes me raconte que : lorsque des clients lui demandent si elle joue aux échecs, elle leur répond que oui et qu'elle est forte, la preuve, elle a des trophées. Puis elle part d'un grand éclat de rire.
La sympathique retraitée me montre une plante "Quatre Epices" avec laquelle on réalise quatre épices. Une autre plante se referme et semble se faner instantanément dès qu'on la touche. Elle reprend sa forme quelques minutes plus tard. Il y a aussi des "patates en l'air", sorte de pommes de terre qui poussent en l'air. Des goyaves et des goyaviers qui sont deux fruits différents. Des "fruits délicieux" qui ressemblent à un serpent au goût de banane. Des avocats, des mangues… Je n'ai pas cité la moitié de ce qu'elle m'a montré, et n'avons pas marché plus de dix pas ! Demain, je verrais la suite du jardin. Il est temps de se reposer de cette longue promenade :-)
Je mets un peu d'ordre dans mes notes pour le stage d'arbitrage.
Connaissez-vous la Daurade Coryphène ? Moi non plus, alors je la mange.
L'après-midi, nous retrouvons le Président Barré qui s'est caché sous une pile de documents administratifs. Les simples licenciés ne réalisent pas le travail de fourmi fourni par les bénévoles (j'avais écrit "réalisé par les bénévoles" mais cela produisait une répétition inélégante). Consultation de courriers électroniques, téléchargement de documents. Vive la révolution des télécommunications.
Quand nous avons terminé de travailler et je dis bien quand nous avons terminé de travaillé, le Président Barré nous propose de goûter un punch à la goyave. Quand le punch à la goyave est terminé, nous goûtons les goyaves. Quand les goyaves sont terminées, nous goûtons un punch à la vanille. Et là vous vous dîtes que nous avons passé la soirée à boire… alors que nous n'avons pris que deux verres. Quel talent d'écrivain !
Hier, pendant la nuit, j'ai contemplé un ciel d'étoiles qui n'existe pas dans le Nord.
lundi 12 mars 2007
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