Dès le début de la campagne électorale, puis au lendemain des élections mon engagement au sein du comité directeur de la FFE a toujours été guidé par la passion que nous partageons pour ce jeu et par l'intérêt des échecs français au service desquels j'ai voulu mettre mon expérience du haut niveau.
Là où j'ai cru pouvoir apporter ma pierre à l'édifice collectif, j'ai dû me résoudre à ma position de spectateur privilégié des décisions prises par le bureau. Certaines vont dans le bon sens, à l'instar des actions en faveur des personnes handicapées et de la formation.
Mais, de mon point de vue, le décalage entre ce qui a été promis et ce qui a été entrepris est trop grand pour poursuivre l'aventure.
Je citerai simplement quelques exemples, pris parmi d'autres qui constituent à mes yeux autant de motifs d'inquiétude pour le devenir de l'action de la FFE :
- la multiplication de commissions n'offre qu'une illusion que les licenciés ont leur mot à dire : le fonctionnement chaotique du comité directeur empêche les grands chantiers d'avancer, tandis que le réservoir de bonnes volontés n'en finit plus de s'épuiser...
- le recours stérile et coûteux à une agence privée pour trouver des partenariats si nécessaire au développement de notre sport.
- l'éviction autoritaire de Sylvain Rivier de la commission technique là où doit primer le dialogue et la liberté d'expression, même si parfois cela peut déplaire.
Et c'est, sans goût de la polémique, que je peux témoigner de la sincérité du compte-rendu de Stéphane Escafre ainsi que je l'aurais fait si mon avis m'avait été demandé par les treize signataires du texte de riposte, dont je déplore par ailleurs la publication sur le site de la FFE, à des fins de règlement de compte.
Sans amertume envers quiconque, les conditions de mon engagement au sein du comité directeur de la FFE ne sont aujourd'hui plus réunies. Et c'est pourquoi je donne ma démission du comité directeur fédéral à partir de ce jour. Mais tout cela importe peu, l'essentiel demeure le rendez-vous devant tous les échiquiers et pour cela soyez certains que vous pourrez toujours compter sur moi !
Fait à Paris le 01/03/2015,
Laurent Fressinet
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