Un très bon point pour l’esprit d'équipe.
Un long discours vaut mieux qu'un dessin. Je vous conseille très vivement les commentaires et l'analyse de Laurent Fressinet, le butteur du jour :
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Passons aux choses sérieuses :
Nous sommes à l'intérieur du Cercle Polaire, et beaucoup de joueurs et d'arbitres ont du mal à dormir à cause du Soleil de Minuit. Cela me rappelle une anecdote racontée par S. Gligoric ('I play against pieces', 2002) :
"Le Dr Trifunovic se plaint de ne pas pouvoir dormir à cause des « nuits blanches » de Leningrad. Je lui fait remarquer que nous avons tiré les stores vers le bas, et qu'il fait noir dans la chambre. Mais ça ne change rien, répond-il tristement, parce que je sais que le soleil brille tout le temps dehors!"
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Les faits que vous ne lirez pas ailleurs :
Les joueurs se lèvent pendant les rondes, et ils sont parfois un peu tête en l'air.
- Magnus Carlsen bute dans le fauteuil de Romain Edouard.
- Peter Svidler bute dans le fauteuil de Maxime Vachier-Lagrave.
- Levon Aronian bute dans sa propre chaise.
Il ne faut pas en conclure que les joueurs d'échecs sont butés.
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Sur la canette que buvait Laurent Fressinet, il y avait écrit en gros "Deg"
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Aryan Tari, de l'équipe 2 de Norvège porte des jeans G-Star, comme Magnus Carlsen.
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J'arbitre Norvège - Monténégro
les capitaines peuvent parler à leurs joueurs en présence de l'arbitre. Le capitaine du Monténégro me demande s'il peut suggérer à l'un de ses joueurs de proposer "match nul". Je lui dit que c'est possible et je l'accompagne.
J'entends alors une succession de sons qui n'est pas sans rappeler le chant des ramiers perchés sous les palmiers, et qui doit vouloir dire "propose match nul". La proposition est stratégiquement finement jouée. En effet, l'adversaire norvégien est obligé d'accepter, bien que sa position soit meilleure, car cette partie nulle assure le gain du match. Un petit sacrifice individuel qui assure le gain de l'équipe.
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Durant ses parties, Simen Agdestein mange des myrtilles.
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