lundi 17 mars 2008

ORLY - Air Caraïbe

Lundi 17 mars 2008 Bastia – Orly – Fort de France.

Couché vers 2h du matin, levé à 5h30. Je n'arrive pas à dormir dans l'avion Bastia-Orly.

D'ailleurs je n'arrive jamais à dormir quand il fait jour. L'avion est secoué par de violentes rafales de vent. Dans l'allée centrale, je salue la copine de Julien van S. qui est beaucoup plus jolie que lui. J'ai oublié son prénom, et je ne suis pas certain qu'elle se rappelle le mien. Je prends un café.

Arrivé à Orly Ouest, je prends la navette pour Orly Sud. L'enregistrement est très rapide, aucun soucis. J'ai une heure à attendre. Je suis l'un des premiers en salle d'embarquement, j'attends.

Petit à petit la salle se rempli de passagers. Les jeunes ont la peau sombre, et les vieux ont la peau claire. Je fais exception, nous ne sommes que trois ou quatre de moins de quarante ans au visage pâle.

Les vieux (je sais ce n'est pas respectueux) sont les plus nombreux, ils sont en couple : les hommes ont les cheveux blancs, le ventre sur les genoux ; les femmes croisent les jambes, leurs visages sont sévères et leurs cheveux teints. Le mois de mars, les jeunes travaillent dans la grisaille parisienne – il faisait un soleil magnifique à Bastia mais le temps est couvert à Paris où il fait 6° - et les anciens recherchent la chaleur. Il fait 25° à Fort de France.

Pointe-à-Pitre, la Havane, Cancun sont les vols qui partent avant nous. Air Caraïbes.

J'éteins l'ordinateur, nous allons embarquer.

Bien arrivé à Fort de France.

Ce n'est pas pour me vanter mais aujourd'hui j'ai fait pipi à 10 000 mètres d'altitude.

J'attends mes bagages avec une certaine anxiété qui augmente au fur et à mesure que les autres passagers s'éloignent en tenant un sac ou une valise. Finalement, nous ne sommes plus que six à attendre. Une hôtesse nous annonce que... les derniers bagages arrivent. Ouf !
La vie est une dure lutte.

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